Transcription Transcription des fichiers de la notice - 28. Séance du 28 mai 1819 1819/05/28 chargé d'édition/chercheur Courant, Elsa (éditeur scientifique) Elsa Courant, CELFF ; EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1819/05/28 Fiche : Elsa Courant, CNRS – Sorbonne université ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
français

Séance du vendredi 28 mai 1819

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M. d’Aguilar

M. Carney

M. Dralet

M. Jouvent

M. de Malaret

M. Pinaud

M. L’abbé de Rozières

M. de Voisins

M. d’Aguilar, occupe le fauteuil.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

M. Dralet propose d’arrêter qu’après qu’un membre a lu un ouvrage il soit déposé entre les mains de M. Le Secrétaire perpétuel qui le ferait transcrire sur un registre.

Cette proposition ayant été discutée. L’Académie trouvant qu’il s’agit d’un objet règlement a renvoyé cette proposition à l’examen de M. M. les Censeurs qui doivent faire un rapport tous les trois mois sur l’amélioration du régime académique. La séance sera convoquée par billets portant mention de ce rapport.

M. le Secrétaire perpétuel annonce qu’il a reçu une lettre, de M. De Puymaurin, qui lui annonce que le graveur chargé de la confection des coins a suspendu cette opération parce qu’il concourt pour le grand prix. Les coins ne seront prêts qu’à la fin du mois prochain.

M. le Secrétaire donne lecture d’une lettre de M. Boileau. Ce mainteneur demande à l’académie de vouloir bien examiner le recueil de fables qu’il lui a envoyé, et de lui faire part de ses observations dont il désirerait profiter.

L’Académie délibère de nommer des rapporteurs pour prendre lecture de cet ouvrage et en faire leur rapport, et propose la lecture de quelques fables qui seront examinées et discutées en séance.

M.M. d’Aguilar et Decampe sont nommés rapporteurs.

M. Soumet appelé par l’ordre du ttableau n’a point assisté à la séance.

M. d’Aguilar a lu des réflexions sur un article des archives philosophiques (1817) dans lequel on rend compte d’un ouvrage intitulé :

« Essai d’un parallèle entre les forces physiques et les forces morales par Carena ».

M. Carena en séparant avec soin les deux principes pense qu’il existe des lois générales supérieures qui régissent ces deux genres de force et gouvernent également l’intelligence et la matière.

M. d’Aguilar a ajouté quelques traits à ce parallèle ingénieux.

La Séance a été levée.

Carney