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M. D’Aguilar
M. D’Aiguesvives
M. de Cardonnel
M. Carney
M. Decampe
M. Hocquart
M. jouvent
M. de Malaret
M. Pinaud
M. L’abbé de Rozières
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M. de Cambon.
Les procès verbaux des quatre dernières séances sont lues et adoptés.
Sur la proposition de M. Pinaud, l’Académie a chargé M.M. D’Aguilar et d’ayguesvives d’aller complimenter M. de Cardonnel au sujet de l’autorisation qu’il a reçu de porter la décoration de l’ordre de St. Jean de Jérusalem.
M. Carney, appelé par l’ordre du ttableau a annoncé qu’il n’avait point traité le sujet qui lui était échu. Il a payé son tribut par la lecture d’une notice sur le parasite Montmaur dont l’histoire se lie à celle de la littérature
M. Pinaud a donné lecture d’un article intéressant de la bibliothèque universelle dans lequel on rend compte d’un ouvrage de M. Schlegel, intitulé : Observations sur la langue et la littérature provençale.
M. D’Aguilar après avoir appelé l’attention sur plusieurs ouvrages publiés récemment et qui ont pour objet la
L’Académie renvoie la discussion de cette proposition à la séance prochaine, et pour accélérer le travail elle charge M. M. D’Aguilar, Hocquart et Pinaud de préparer la délibération, en se concertant avec M. d’Escouloubre, qui était aussi chargé d’une partie du travail à faire sur l’ouvrage de Molinier.
M. Pinaud, rappelant les droits qu’a acquis M. Raynouard, à la bienveillance de l’académie par son ouvrage sur la grammaire des troubadours a proposé de lui accorder des lettres de Maîtres. L’Académie prenant cette proposition en considération a renvoyé la nomination à la Séance prochaine dont les billets de convocation porteraient mention de cet objet.
La Commission chargée de préparer annuellement une série de questions à traiter pour le travail académique de l’année suivante a fait son rapport.
Il résulte de ce rapport que sur les 26 questions portées sur le ttableau de 1819, sept seulement ont été traitées, savoir :
La 1ère par M. de Malaret
La 4e par M. Pinaud
La 7e par M. de Lavedan
La 12e par M. Jouvent
La 14e par M. Dralet
La 16e par M. L’abbé de Rozières
Et la 17e par M. D’Aguilar.
La Commission propose de laisser aux autres membres les questions qui leur étaient échues dans l’espoir de les leur voir traiter cette année. Ainsi toutes les questions non traitées feront commencées sauf le 9ème qui était échue à feu M. Jamme.
D’un autre côté le nombre de mainteneurs actuellement rendants étant de Vingt huit il y a dix questions nouvelles à proposer, mais sur ces dix il y en a une qui est de droit le sujet de discours proposé pour l’année et qui doit être traitée par M. Le Secrétaire perpétuel.
De plus la première questions traitée par M. de Malaret, pouvant fournir l’objet d’un second travail doit être conservée et attribuée à cet académicien.
Ainsi la Commission propose et l’Académie adopte les huit questions suivantes :
2° Quelle a été l’influence de la Révolution française sur le caractère national.
3° Quelle a été dans l’histoire de chacune des principales nations modernes l’époque la plus propre à fournir le sujet d’un poème épique national.
4° Quel serait le système d’éducation publique le plus propice à inspirer l’attachement à la religion, à la morale et à la monarchie.
5° Les poètes peuvent-ils être traduits en prose.
6° Quelle est l’influence que les romans ont exercée sur la littérature et les mœurs des modernes.
7° Jusqu’à quel point les académies peuvent-elles s’occuper de politique.
8° Quelle utilité l’homme de lettres peut-il retirer des Voyages.
M. D’Aguilar offre de traiter la 2e question conservée, du consentement de M. D’Aiguesvives à qui elle est attribuée.
En conséquence les huit nouvelles questions sont distribuées par la voie du sort entre M. M. d’Aiguesvives, de Lavedan, Jouvent, Dralet, l’abbé de Rozières, d’Hargenvilliers, d’Aubusson et de Voisins.
On procède ensuite au tirage au sort des semaines dans lesquelles les questions tant anciennes que nouvelles devront être traitées, excepté celle de M. Le Secrétaire perpétuel qi doit l’être dans la 4ème Semaine.
De sorte que le travail académique de 1820 est définitivement réglé conformément au ttableau suivant.
Tableau du travail académique pendant l’année 1820.
La Séance a été levée.
Carney