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M. D'Aguilar
M. D'Aiguesvives
M. Decampe
M. D'Aldéguier
M. Jouvent
M. L'abbé Jamme
M. Serres-Colombars
M. Hocquart
M. de Malaret
M. Tajan
M. de Cambon
M. de Voisins
M. Pinaud
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M. de Rességuier
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
Sur la proposition de M.M. les Censeurs, l'académie en conséquence de sa délibération du 7 avril délibère qu'à la phrase de programme ordinaire ainsi conçue.
« Ceux qui auront remporté trois prix de poésie autres que le lis, et dont un au moins soit le prix de l'ode pourront des lettres de maître-ès-jeux floraux. »
Sera substituée la rédaction suivante :
« Celui qui aura obtenu pour ses ouvrages de poésie, soit comme prix de l'année, soit comme prix réservé du même genre, trois fleurs autres que le lis, dont une au moins soit l'amaranthe pourront demander à l'académie des lettres de maître-ès-jeux floraux. »
A l'alinéa ainsi conçu :
« Ceux qui auront remporté trois fois le prix du discours pourront obtenir des lettres de maître-ès-jeux floraux. »
Sera également substituée la phrase suivante :
« Le même droit est acquis aux orateurs qui auront obtenu trois églantines, soit comme prix de l'année, soit comme prix réservé. »
Sur la proposition de M.M. les Censeurs, l'académie délibère que le sujet de discours est continué pour l'année prochaine et que le prix sera doublé.
Sur une autre proposition de M. M. les Censeurs, l'académie délibère que l'article du programme relatif au prix de la violette sera rédigé ainsi :
« La Violette d'argent est destinée au poème qui n'excède pas deux à trois cent vers, à un Epître ou à un discours en vers. »
Sur une nouvelle proposition de M. M. les Censeurs, l'académie prend la délibération suivante qui sera insérée au programme :
« On ne pourra plus concourir dans un même genre de composition après y avoir obtenu trois fois, soit comme prix de l'année, soit comme prix réservé la fleur assignée à ce genre.
L'Académie couronnera sept genres différents.
L'Ode
Le poème
L'Epître ou le discours en vers.
L'Idylle ou l'églogue
L'hymne ou le sonnet à la vierge
Le discours en prose ».
M. Decampe a lu l'éloge de Clémence Isaure destiné à être lu dans la séance publique du trois mai. Cet ouvrage est en vers.
La séance a été levée.