Séance du vendredi 10 août 1821
M.M. D’Aguilar
D’Aiguesvives
Pinaud
de Panat
d’Hargenvilliers
Hocquart
Dralet
de Lamothe-Langon
Desazars
De Malaret
Ruffat
de Rességuier
_____________
Tajan
Jamme.
M. D’Aguilar l’un des censeurs occupe le fauteuil.
Les procès verbaux des quatre séances précédentes sont lus et adoptés.
L’Académie nomme une commission chargée de témoigner à la famille du défunt toute la part qu’elle prend à ce funeste événement.
M.M. Ruffat, Pinaud et D’Aguilar sont nommés commissaires.
M. Ruffat lit un conte qui a pour titre l’Echo merveilleux.
M. D’Aguilar appelé par l’ordre du travail donne lecture de quelques réflexions sur une lettre de R. P. Gabriel général des augustins déchaussés à Mlle de Claironde. L’objet de cette lettre est de prouver par les autorités des peines de l’église et des auteurs païens que les hommes indépendamment des lumières de l’ancien et du nouveau testament ont eu des idées nettes et précises sur toutes les vertus. M. D’Aguilar combat cette proposition, il convient que les païens ont eu quelques idées sublimes sur la Vertu, mais il pense que sans la connaissance de la vraie religion il est impossible d’avoir des idées nettes et précises sur les vertus qu’elle seule peut inspirer.
M. de Lamothe-Langon demande, en exécution de l’art. 7 du règlement, que la place de M. Jouvent soit déclarée ouverte.
L’Académie n’adopte pas cette proposition, attendu que les dispositions de l’art. invoqué ont été modifiées par une délibération et qu’il serait impossible de procéder à la nomination du nouveau mainteneur avant les Vacances.
La Séance est levée.
Malaret