Séance du Vendredi 19 Juillet 1822

M.M. D’Aguilar

Pinaud

de Malaret

Ruffat

Carney

M. D’Aguilar occupe le fauteuil.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

M. le Secrétaire perpétuel donne lecture de la lettre dont suit la teneur qui lui a été adressée par Monseigneur le chancelier de France.

« Paris le 10 Juillet 1822.

Si je ne vous ai pas encore offert, Monsieur, tous les remerciements que je dois à votre illustre académie, pour l’intéressant recueil qu’elle a bien voulu m’adresser, croyez je vous prie que je n’en ai pas senti moins vivement le prix de son obligeant souvenir. Je me suis conformé à ses désirs, en faisant hommage au Roi de cette nouvelle collection de ses œuvres littéraires. Sa Majesté l’a accueillie avec cette bienveillance éclairée qu’elle accorde à toutes les productions utiles, et elle a placé, elle-même, celle-ci, parmi le petit nombre d’ouvrages qu’elle aime à parcourir ; Elle a bien voulu ajouter qu’elle avait lu avec trop de plaisir le recueil précédent pour ne pas lire avec intérêt celui de cette année. C’est une vraie jouissance pour moi de pouvoir vous transmettre un suffrage si flatteur d’approbation et d’estime.

Agréez, Monsieur, l’assurance de ma haute considération.

Signé Dambray. »

M. de Malaret appelé pr l’ordre du travail lit la seconde moitié d’une notice sur l’ouvrage publié en 1820 par M. Garat qui a pour titre : Mémoires sur la vie de M; Suard, sur ses écrits, et sur le 18e. Siècle.

La séance est levée.

Malaret