le Samedi 22 mars 1823.
M.M. de Cambon
Pujol
D’Aguilar
D’Ayguesvives
Carney
Serres de Colombars
de Montbel
Decampe
Pinaud
de Malaret
L’Académie procède à l’examen des hymnes.
L’hymne D le Pèlerin est tombée.
L’hymne E Oleum effuse est tombée.
L’hymne F le retour à la chapelle obtient un lys réservé.
L’Académie s’occupe du rang à assigner aux trois odes qui sont montées.
M.M. d’Aguilar, Decampe et de Montbel qui avaient été chargés de les examiner séparément et de faire leur rapport sont d’avis que l’ode à Lapeyrouse doit avoir la préférence sur les deux autres, et que l’ode à la gloire a plus de mérite que celle qui est adressée à Victor Hugo.
L’Académie adopte les conclusions proposées ; Elle accorde une Amaranthe réservée à l’ode à Lape[y]rouse, une seconde amarante réservée à l’ode à la gloire. L’ode à Victor Hugo sera imprimée dans le recueil.
M.M. D’Aguilar Decampe et de Malaret, chargés par l’académie d’examiner les deux élégies qui sont montées. Ils sont d’avis d’accorder la préférence à celle qui a pour titre le dernier jour de l’année.
L’Académie adopte ces conclusions. Elle accorde un souci réservé à l’élégie du dernier jour de l’an, un Lys réservé à
Conformément à la délibération du 21 avril 1820 relative à la faculté que s’est réservée l’académie d’examiner de nouveau à la fin du concours les ouvrages tombés et de donner un encouragement à ceux qui pourraient mériter cette distinction, un lys réservé est accordé à l’élégie qui a pour titre le poète au Chalet.
La séance est levée.
Malaret