le Jeudi 1. Mai 1823.
M.M. D’Aguilar modérateur
Ruffat
de Cambon
Dralet
Carney
de Montbel
de Lavedan
Serres-Colombars
l’abbé Jamme
de Villeneuve
Decampe
de Malaret.
A midi et demi l’Académie précédée de son Bedeau portant le grand registre vert à fermoir d’argent, se rend dans la salle des illustres qui avait été préparée pour la recevoir, et où se trouvent réunis un grand nombre de personnes.
M. le Modérateur annonce que la séance est ouverte.
M. de Malaret, secrétaire des assemblées, chargé par l’académie de remplacer M. Pinaud, secrétaire perpétuel lit le rapport sur le concours.
M. Decampe donne lecture de l’ode à Victor Hugo par M. Durand-Vaudaulmon.
Le même auteur a envoyé au concours une ode intitulée la Vieille France qui est lue par M. le président de Cambon.
M. Ruffat lit l’ode qui a pour titre Pierre l’hermine par M. Belmontet.
M. le Marquis D’Aguilar lit l’Enthousiasme du poète poème de Mde. Félicie d’Aysac.
Le Ruisseau et la Chapelle des bois sont successivement lues par M.M. Baron de Montbel et Ruffat. La première de ces Idylles est de M. Durand-Vrandaulmon et la Seconde de M. Brugnot.
La jeune malade élégie de M. St. Valry est lue par M. Carney.
M. Decampe donne lecture du chien de l’aveugle élégie par M. Belmontet.
Enfin M. D’Aguilar lit le Pèlerin hymne du même auteur.
La séance est levée.
Malaret