Séance publique du 3 mai 1824.

M.M. l’abbé Jamme sous-modérateur

de Clermont-Tonnerre

de Juigné

Desazars

D’Aiguesvives

D’Aguilar

de Malaret

Ruffat

Carney

D’Escouloubre

D’Hargenvillier

Pujol.

À une heure après midi, l’Académie précédée de son bedeau portant le grand registre vert à fermoir d’argent, se rend du lieu de ses séances dans la salle des illustres qui avait été préparée pour la recevoir.

M. l’abbé Jamme sous-modérateur déclare que la séance est ouverte.

M. Ruffat prononce l’éloge de Clémence Isaure.

Immédiatement après cette lecture M.M. de Juigné d’Hargenvillier, d’Ayguesvives et Carney, escortés de la musique partent pour aller à l’église de la Daurade, chercher les fleurs qui dès le matin avaient été déposées sur le maître autel de cette église. Elles leur sont remises par M. Le Curé qui prononce un discours relatif à cette cérémonie.

Pendant l’absence des commissaires, M. D’Aguilar prononce le rapport sur le concours, terminé par la lecture de son chant séculaire en mémoire de la première distribution des prix, mentionnée par l’histoire, en l’année 1324.

Les Commissaires rentrent dans la salle au son de la musique et déposant les fleurs sur le bureau.

M. Ruffat lit l’ode intitulée la révolution par M. Evan.

M. de Malaret lit l’ode intitulée le poète par Mlle Félicie d’Ayzac.

M. Capot de Feuillide, auteur de l’ode intitulée la solitude, qui se trouve présent à la séance, lit lui même son ouvrage, un souci lui est délivré.

M. D’Aiguesvives lit le poème intitulée la Fièvre jaune des Antilles par M. Pardeillan Mezin.

M. Ruffat lit le poème de la tendresse conjugale par M. Bignan.

M. Cappot de Feuillide, auteur du Jeune exilé élégie lit son ouvrage, et le souci lui est délivré.

M. D’Aiguesvives lit l’élégie intitulée les Catacombes de Paris par M. Nestor de Lamarque.

M. D’Aguilar lit le retour aux Alpes Idylle de Mlle. Félicie d’Ayzac.

Le programme est distribué dans la salle.

La séance est levée.

Carney