M.M. l’abbé Jamme
D’Aguilar
Desazars
Carney
de Panat
M.M. Ruffat
Pujol
Pinaud
M. l’abbé Jamme sous-modérateur, occupe le fauteuil.
M. le Marquis d’Aguilar communique à l’académie une lettre de S.[ill.] Monseigneur le Chancelier en réponse à l’envoi du recueil de cette année. Cette lettre est ainsi conçue.
« M. le Marquis,
J’ai eu l’honneur de remettre directement au Roi le recueil annuel des travaux de votre illustre académie, et Sa Majesté a reçu avec sa bienveillance accoutumée cet hommage dont personne assurément, n’est plus en état qu’Elle d’apprécier le mérite. J’ai particulièrement appelé son attention sur l’excellent et spirituel rapport par lequel commence cet intéressant recueil et je ne doute pas qu’il n’obtienne le plus auguste comme le plus flatteur des suffrages.
Agréez, Monsieur Le Marquis, avec l’expression de ma reconnaissance personnelle, celle de ma haute considération. Le Chancelier de France signé Dambray. »
L’Académie ordonne que la lettre de S. [ill.] sera transcrite sur le procès-verbal.
M. Pujol appelé par l’ordre du travail, continue la lecture de ses réflexions sur le traité du sublime.
Il rappela les opinions de Boileau, de Laharpe de Rollin, de Blain, de Land, relativement aux principes consignés par Longin, vient ensuite une courte dissertation sur les avantages de la critiques nécessaire surtout à l’époque où nous vivons pour arrêter le torrent des mauvaises doctrines littéraires. M. Pujol propose Longin comme le plus parfait modèle d’un critique et d’un rhéteur. Il signale cependant quelques défauts qu’il attribue au siècle où vivait cet écrivain. Le style de Longin est ensuite apprécié dans un passage qui termine les réflexions de M. Pujol.
La séance est levée.