Transcription Transcription des fichiers de la notice - 222. Séance du 18 juin 1824 1824/06/18 chargé d'édition/chercheur Courant, Elsa (éditeur scientifique) Elsa Courant, CELFF ; EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1824/06/18 Fiche : Elsa Courant, CNRS – Sorbonne université ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
français

Séance du vendredi 18 Juin 1824 .

M.M. l’abbé Jamme.

D’Aguilar

de Panat.

M. l’abbé Jamme modérateur occupe le fauteuil.

Le proc è s-verbal de la derni è re s éance est lu et adopté .

M. le Marquis D’Aguilar donne lecture d’une lettre de M. Hocquart. Cette lettre est ainsi conçue.

« Paris le 13 Juin 1824.

Je ne voulais pas, Monsieur et cher Confrère, répondre à la lettre que vous avez fait l’honneur de m’écrire, sans vous annoncer que nous avions rempli auprès de S.A.R. Madame, la mission honorable dont l’académie nous avait chargés.

Admis ce matin en audience particulière auprès de l’auguste Princesse, elle a daigné nous rappeler avec bonté l’intérêt qu’elle avait pris à la célébration de nos jeux, nous exprimer le regret de n’avoir pu y assister encore cette année. J’avais adressé à S.A.R. ce peu de paroles :

« Madame,

Nous venons faire hommage à V.A.R., au nom de l’Académie des Jeux floraux, du recueil des pièces qui ont concouru pour le prix de l’année. Votre Auguste présence a naguère rajeuni l’éclat de nos antiques solennités littéraires. Elles s’embelliront d’âge en âge de nos plus intéressants souvenirs.

Agréez &c. »

L’Académie arrête que la lettre de M. le président Hocquart sera transcrite sur le registre.

M. l’abbé Jamme, appelé par l’ordre du travail, lit une dissertation sur les écrivains qui ont parlé de la fondation de la ville de Toulouse. L’auteur après avoir relevé ce qu’il y a d’innocent dans un artiste de la biographie Toulousaine, rappelle les conjectures de Gama, de Bertrand, de Sonadel, d’Audibert, de Lapeyran ; il montre l’invraisemblance de l’opinion qui place l’ancienne ville sur les coteaux où est situé le village de Vieille-Toulouse, et réfute la prétention de ceux qui ont voulu faire remonter l’origine de notre ville aux temps fabuleux. M. l’abbé Jamme pense que notre histoire ne peut remonter plus haut que le second siècle de Rome. La séance est levée.