Du mercredi 28 septembre 1824 .
M.M. D’Aguilar
Desazars
Hocquart
de Panat
M. D’aguilar, l’un des Censeurs, occupe le fauteuil.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Marquis D’Aguilar propose de rédiger l’adresse au Roi, dans les termes suivants :
« Sire,
L’Académie des Jeux floraux vient, avec toute la France, mêler ses larmes à celles de Votre Majesté sur le tombeau du Monarque législateur dont la sagesse triomphe des temps les plus difficiles ; les lettres ont perdu le protecteur éclairé qui les aima et se plût à les cultiver, l’Académie a surtout douloureusement ressenti la perte du Prince qui ne dédaigna pas d’assister à une de ses séances et même d’y prendre part à ses travaux.
Les français retrouvent un Père dans la personne de Votre Majesté, les lettres et l’académie un protecteur, la société littéraire la plus ancienne de l’Europe a toujours vécu sous la bienfaisante protection de la plus ancienne des dynasties Royales.
L’Origine de l’Académie des jeux floraux, Sire, remonte
Nous avons soigneusement conservé, Sire, l’esprit et les institutions de nos devanciers ; nos fleurs sont bénies sur l’autel, par les ministres de la Religion ; parmi ces fleurs brille un lis dédié à la Reine des Anges, à laquelle Louis XIII voua le beau Royaume de France.
Pénétré de ces sentiments religieux et monarchiques, nous venons déposer aux pieds de Votre Majesté le tribut de notre dévouement et de notre amour.
Nous sommes avec respect &c. »
Cette rédaction est adoptée.
La séance est levée.
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