Séance du Vendredi 28 Janvier 1825.
M.M. Carney modérateur
D’Aguilar
D’Aubuisson
de Montbel
l’abbé Jamme
Ruffat
d’Hargenvillier
d’Aiguesvives
de Malaret
______________
Pujol
M. Carney, modérateur, occupe le fauteuil.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Secrétaire des assemblées donne lecture d’une lettre de M. le Chancelier de France dont la teneur suit :
« Paris le 12 novembre 1825.
Je profite, Monsieur, de la courte apparition que j’ai faite à Paris pour soumettre au Roi, le vœu de votre illustre académie, d’être admise à lui présenter ses hommages par l’organe d’une grande députation. S. M. n’a pas cru pouvoir lui accorder une faveur qu’elle avait refusée à tous les grands corps qui ne résident pas à Paris, et m’a ordonné de lui faire parvenir votre adresse dans la forme ordinaire, c’est-à-dire par l’entremise du premier gentilhomme de la chambre. Je lui ai remis en conséquence l’adresse qui m’avait été envoyée, et je m’empresse de vous informer de la bienveillance toute particulière avec laquelle elle a été reçue. Il est doux pour moi de vous transmettre les nouveaux témoignages d’estime et de confiance de l’auguste protecteur d’une société savante à laquelle je me glorifie d’appartenir.
Agréez, Monsieur, l’assurance de ma haute considération.
Le chancelier de France.
Signé Dambray. »
Suit la teneur de la lettre de M. le Comte de Damas premier gentilhomme de la chambre du Roi, insérée en original dans celle de M. le Chancelier.
« Monsieur le chancelier,
Je me suis empressé de remettre au Roi, l’adresse à S.M. de l’académie des jeux floraux de Toulouse. Le Roi n’ayant reçu aucune députation, n’aurait pu recevoir celle de l’académie. Mais S.M. vous charge de lui faire connaître qu’elle reçoit avec plaisir l’expression des sentiments qui l’animent, et qu’elle voit avec intérêt les travaux de l’académie des Jeux floraux non moins recommandable par les saines doctrines de ses membres que par leurs talents.
Recevez, Monsieur le Chancelier, la nouvelle assurance de ma haute considération.
Le 1er Gentilhomme de la chambre du Roi, signé le Cte. De Damas aux Tuileries le 7 novembre 1824. »
M. Decampe réunit la majorité des suffrages.
M. le Modérateur est prié d’écrire à M. Pinaud pour lui demander s’il est dans l’intention de conserver la place de secrétaire perpétuel.
Sur la proposition de M. de Malaret l’académie délibère qu’il sera fait une convocation expresse pour la prochaine séance à l’effet de décider s’il y a lieu à déclarer deux places vacantes.
La séance est levée.