Séance du vendredi 24 juin 1825.
M.M. Desazars modérateurs
Serres-Colombars
Pujol
baron de Montbel
Carney
de Malaret
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. Pujol continue la lecture de sa dissertation sur la supériorité de la poésie lyrique des hébreux sur celle des Grecs.
Pindare débute dans ces odes par des poésies et des compositions nobles, des apostrophes frappantes, ses figures sont justes, concises et profondes ; cet écrivain est grave, austère, sentencieux, son enthousiasme se soutient et même à la fin de ses odes il ressemble au soleil couchant qui lance encore des traits brillants.
Quelque sublime que soit Pindare, le prince des
Ainsi les psaumes hébreux ne nous eussent-ils été transmis que comme des productions purement humaines, ils seraient encore au-dessus des odes de Pindare, combien ne le sont-ils pas encore plus pour nous qui y retrouvons les principes de la religion la plus pure et la seule vraie.
La séance est levée.
Carney.