Séance du vendredi 8 juillet 1825.
M.M. Serres-Colombars sous modérateur
d’Aguilar
Tajan
le président D'Ayguesvives
Carney
de Montbel
l’abbé Jamme
de Malaret
Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.
M. le secrétaire perpétuel lit une lettre de M. le chancelier dont la teneur suit :
« Paris le 22 juin 1825.
M. le baron, l’auguste cérémonie du sacre et les nombreuses fêtes qui l’ont suivie, ne m’ont pas permis de remplir aussi promptement que je l’aurais voulu, l’honorable mission dont vous m’aviez chargé ; mais je viens de saisir le premier moment favorable pour mettre sous les yeux du Roi le recueil des travaux de votre illustre académie pour l’année 1825. Sa Majesté a reçu cet hommage avec la même bienveillance que son auguste prédécesseur, et m’a manifesté la même estime pour une société savante qui à toutes les époques de son existence, a si bien justifié la protection dont nos rois l’ont constamment honorée. Le roi m’a formellement chargé d’exprimer à l’académie sa satisfaction de son zèle à propager les saines doctrines et du soin qu’elle prend de donner à la culture des lettres la direction la plus utile.
Agréez, M. le baron, l’assurance de ma haute considération.
Le chancelier de France.
Signé Dambray. »
M. l’abbé Jamme, appelé par l’ordre du travail, lit l’analyse d’un mémoire d’un M. Duclos sur les jeux floraux qui avaient lieu à Rome et qui était proprement la fête des courtisanes. Un individu ayant voulu faire quelques rapprochements entre ces fêtes et la fondation des jeux floraux de Toulouse M. Jamme lui fit sentir le ridicule de cette opinion.
M. de Montbel continue la lecture de sa notice sur la vie et les écrits de Lord Byron.
La séance est levée.
Carney