Séance extraordinaire.

Le samedi 25 mars 1826.

M. M. d’Aguilar

de Malaret

Tajan

Pujol

Ruffat

d’Aubuisson

d’Aldéguier

le président D'Ayguesvives

Alphonse D'Ayguesvives

de Voisins

Jamme

Decampe

Carney

Dralet

Le procès-verbal de la précédente séance du bureau général est lu et adopté.

M. le secrétaire perpétuel expose l’académie que M. de Lamarque qui s’est déclaré auteur de l’ode intitulée Christophe Colomb a manifesté l’intention de ne point accepter le lys qui lui a été adjugé à titre d’encouragement et qu’il demande à retirer son ode l’académie délibère que le lys ne sera point adjugé, mais que les copies des pièces mises au concours appartenant à l’académie [dont] celles de cette ode ne seront pas rendues à l’auteur.

Le secrétaire perpétuel informe également l’académie que le même concurrent qui s’est aussi déclaré auteur de l’élégie intitulée Raphaël mourant lui a fait manifester par son correspondant le refus d’exécuter les corrections exigées par l’académie.

L'académie délibère que le souci ne sera pas délivré à hauteur de cette élégie attendu que dans la séance du 18 mars le nombre de votants était de treize, celui des voix favorables de 9, nombre rigoureusement nécessaire pour obtenir le prix, parmi ces dernières plusieurs billets portaient la condition expresse de corrections à faire.

Le secrétaire perpétuel expose encore que la salle des illustres devant être occupé pendant les premiers jours de la semaine par les opérations de la conscription, cette salle ne sera point libre mardi prochain, et qu’ainsi la séance publique pour la réception de M. M. Cabantous et de Bastoulh ne pourra avoir lieu ce jour-là.

L'académie délibère que la séance publique n’aura lieu que le dimanche 2 avril.

L'académie s’occupant du sujet du discours, objet de délibération mentionné sur les billets de convocation, délibère que l’éloge de la Reine blanche sera proposé une seconde fois, pour l’année 1827.

M. Alphonse D'Ayguesvives lit éloge de M. de Malcor, destiné à être prononcé dans la séance publique.

M. Tajan donne lecture de l’éloge de M. carré est également destiné à être prononcé en séance publique.

Le prospectus d’une édition des œuvres de M. Carré que son gendre se propose de publier, ayant été mis sous les yeux de l’académie, elle délibère qu’elle souscrira pour deux exemplaires.

La séance est levée.

Carney