M. Poitevin
M. de Villeneuve
M. Jamme
M. l’Abbé Jamme
M. de Malaret
M. d’Aiguesvives
M. le Maire.
M. Poitevin, Secrétaire Perpétuel, a dit que la place de M. de Cambon, Evêque de Mirepoix, ayant été déclarée vacante le 16 février 1806, ne fut pas remplie parce que M. Richard qu’on nomma pour lui succéder, ayant cessé d’habiter Toulouse, ne put pas être reçu. En conséquence cette place ayant été déclarée être encore vacante, on nomma pour la remplir M.Démeunier le 30 mai 1806. M. Démeunier, nommé depuis un an, n’ayant pas pu venir se faire recevoir et ignorant même à quelle époque ses fonctions publiques lui permettront de venir à Toulouse, il arrive de là que l’Académie ne peut pas payer le tribut public d’éloges qui est dû à la mémoire de M.l’Evêque de Mirepoix, puisque cet éloge ne doit être prononcé que dans la séance où se fera l’installation de son successeur.
Cependant M. l’Evêque de Mirepoix est mort en 1791 et il n’est guère possible que l’Académie diffère plus longtemps à lui rendre ce dernier de voir. M. Poitevin a proposé de nommer aujourd’hui à sa place, puisqu’elle a été déclarée vacante le 26 février 1806, et de choisir parmi ceux de nos confrères décédés après M. l’Evêque de Mirepoix, non encore remplacés et dont le nombre est malheureusement trop grand, celui auquel M. Démeunier succédera.
L’Académie, prenant en considération la proposition de M. le Secrétaire Perpétuel, a délibéré de nommer à la place vacante par la mort de M. de Cambon, Evêque de Mirepoix, après avoir néanmoins donné un successeur à M. de Périgord.
M. de Villeneuve a lu l’Eloge de M. de Périgord. Après quoi M. de Malaret, premier Censeur, présidant l’Académie en l’absence de M. le Modérateur et de
Monsieur Poitevin a lu l’éloge de M. l’Evêque de Mirepoix, après quoi on a procédé à l’élection par la voie du scrutin et M. Alexandre de Cambon a été nommé.
Après ces élections, l’Académie a déclaré vacante la place de M. de Brienne, ancien Archevêque de Toulouse, pour être remplie par M. Démeunier. Lors de son installation, M. l’Abbé Jamme s’est chargé de faire l’éloge de M. de Brienne.