Transcription Transcription des fichiers de la notice - 56. Séance du 28 juillet 1809 1809/07/28 chargé d'édition/chercheur Courant, Elsa (éditeur scientifique) Elsa Courant, CELFF ; EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1809/07/28 Fiche : Elsa Courant, CNRS – Sorbonne université ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Création d'une commission composée de MM. Poitevin, d'Escouloubre et d'Aguilar pour travailler à la tradution des anciens registres de l'Académie et à la rédaction d'une histoire de l'Académie. Français Création d'une commission composée de MM. Poitevin, d'Escouloubre et d'Aguilar pour travailler à la tradution des anciens registres de l'Académie et à la rédaction d'une histoire de l'Académie.

Du vendredi 28 juillet 1809

Assemblée générale

M. Poitevin.

M. d’Escouloubre.

M. l’abbé Sicard.

M. Jouvent.

M. d’Aguilar.

M. Carré.

M. l’abbé St-Jean.

M. Dralet.

M. Jamme.

M. l’abbé Jamme.

M. le Préfet.

M. de Malaret.

M. Poitevin a dit que M. l’abbé Giovanni Andrès, dans son ouvrage italien intitulé De l’origine, des progrès et de l’état actuel de toute la littérature, s’occupe de la langue romane, du Collège de la Gaie Science de Toulouse et de ceux de Barcelone et de Tortosa qui en était une dérivation. Ce fragment d’un grand ouvrage lui a paru assez intéressant pour en entretenir l’Académie. En conséquence il en a lu une analyse pour ce qui regarde la langue romane en général et la traduction exacte de ce qui regarde en particulier les sept mainteneurs de Toulouse et la colonie qui fondit la Gaie Science en Espagne.

Après cette lecture, M. Poitevin a annoncé que M. d’Escouloubre ayant fait une découverte importante relativement à un point essentiel de notre histoire, s’occupait à traduire nos anciens registres avec un zèle et une suite digne de tous les encouragements que l’Académie pourra lui donner.

M. Poitevin a ajouté qu’avec ce secours il travaillera lui-même à l’histoire de l’Académie, surtout s’il peut espérer d’être aussi aidé par M. d’Aguilar qui a plus de moyens qu’un autre pour pénétrer dans le sens de la langue romane puisqu’il entend très bien le catalan qui s’en est moins écarté que le langage toulousain.

M. d’Aguilar s’étant offert de s’adjoindre aux recherches de M. d’Escouloubre et de M. Poitevin, l’Académie, applaudissant à leur zèle, les a priés de se réunir en commission académique toutes les fois que l’intérêt de ce travail l’exigerait.

M. Poitevin a été prié d’écrire à M. Gary pour lui témoigner, au nom de l’Académie, la part qu’elle prend à la perte qu’il vient de faire de Mme sa mère.