Du vendredi 13 juillet 1810.
M. d’Escouloubre.
M. d’Aguilar.
M. Poitevin.
M. l’abbé de Rozières.
M. Jamme
M. l’abbé Jamme.
M. d’Ayguesvives.
M. Carré.
M. Pinaud.
M. Dralet.
M. d’Aguilar a dit qu’outre la traduction de la Poétique de Guillaume Molinier. Il en avait fait une analyse qu’il serait bon de connaître avant de s’enfoncer dans les détails de ce grand ouvrage.
. En conséquence il a lu la première partie de cette analyse relative à la grammaire et qui embrasse la doctrine de Molinier sur les lettres, les syllabes et les accents. Cette lecture a rempli la séance. L'académie, très reconnaissante de ce grand travail et de la manière dont il est exécuté, en a remercié avec sensibilité M. d’Aguilar et l’a prié de vouloir continuer cette lecture vendredi prochain et les autres jours de séance ordinaire, l’ouvrage étant en lui-même très intéressant et son exécution important essentiellement à la gloire de l’Académie qui ne pouvait pas, sans se rendre coupable de négligence, laisser plus longtemps enfoui un monument unique et très précieux pour l’histoire littéraire du quatorzième siècle.
M. le Secrétaire perpétuel est prié de convoquer par billets la séance de vendredi prochain et d’en indiquer l’objet.