M. Poitevin.
M. Hocquart.
M. l’abbé St-Jean.
M. d’Aguilar.
M. l’abbé de Rozières.
M. de Malaret
M. Jouvent.
M. de Villeneuve.
1° - On a tiré au sort le Modérateur et le Sous-Modérateur du trimestre de janvier. M. de Lavedan est Modérateur ; M. l’abbé de Rozières Sous-Modérateur.
On n’avait pas mis dans l’urne les noms de M. Hocquart et de M. d’Ayguesvives, de M. Carré et de M. le Maire de Toulouse, Modérateurs et Sous-Modérateurs du trimestre de juillet et d’octobre 1810.
2° - L’Académie, après avons entendu un rapport de M. le Secrétaire perpétuel, considérant qu’en réclamant la salle de ses assemblées particulières elle a constamment déclaré que, conformément à ce qui s’est toujours pratiqué, elle prêterait cette salle au chef de la Municipalité toutes les fois qu’il en aurait besoin pour quelque fête ou pour tout autre occasion, approuve que M. le Secrétaire perpétuel se soit cru autorisé à mettre cette salle à la disposition de M. le Maire pendant les sessions des Collèges électoraux du département de la Haute-Garonne et de l’arrondissement de Toulouse, attendu que l’Académie était alors en vacances et qu’il n’y avait pas assez de temps pour convoquer une assemblée extraordinaire et avoir une délibération des Mainteneurs qui pouvaient alors se trouver à Toulouse. Et pour qu’à l’avenir il ne puisse y avoir aucune équivoque là-dessus, il a été délibéré que, lorsque pendant les vacances, M. le Maire de Toulouse aura besoin de la salle de l’Académie pour quelque objet d’intérêt public, M. le Secrétaire perpétuel pourra, sur sa demande, la lui prêter au nom de l’Académie ; mais non pas le cabinet attenant où sont les archives qui ne pourra être mise à la disposition de personne sans une délibération expresse de l’Académie. Il a été encore délibéré que l’autorisation donnée à M. le Secrétaire perpétuel est uniquement relative aux demandes qui
3°- M. Poitevin Secrétaire perpétuel a dit que M. d’Ayguesvives, Secrétaire des assemblées, chargé de faire la résumption des travaux de l’Académie pendant l’année 1810, n’avait pas pu s’en occuper, ayant été retenu à Paris plus longtemps qu’il n’avait cru. « Jamais, a-t-il ajouté, il ne fut plus intéressant pour l’Académie de faire connaître au public l’étendue et l’utilité de nos travaux. En conséquence je me suis occupé de cette résumption et je suis prêt à la lire, si l’Académie juge à propos de l’entendre dans cette séance ». La parole lui ayant été accordée, il a lu cette résumption et, l’Académie l’ayant approuvée, il a été prié de la lire dans la séance publique de la Semonce.
M. d’Aguilar, ayant fait un résumé de sa grande analyse de la Poétique de Guilhaume Molinier, en a donné connaissance à l’Académie qui l’a prié de la lire dans la séance publique de la Semonce.
M. Jouvent qui doit prononcer la Semonce, a dit qu’il serait prêt pour le second dimanche de janvier. En conséquence, M. le Secrétaire perpétuel a été prié de faire annoncer cette séance publique par les affiches et les publications d’usage et de faire préparer à cet effet la Galerie des Illustres.
Vendredi prochain 11 janvier M. Jouvent lira la Semonce dans le sein de l’Académie.