Transcription Transcription des fichiers de la notice - 112. Séance du 1er mars 1811 1811/03/01 chargé d'édition/chercheur Courant, Elsa (éditeur scientifique) Elsa Courant, CELFF ; EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1811/03/01
Composition des Bureaux particuliers Français Composition des Bureaux particuliers

Du vendredi 1er mars 1811.

Assemblée générale.

M. Martel.

M. Poitevin.

M. Desmousseaux.

M. Dralet.

M. Carré.

M. de Lapeyrouse.

M. l’abbé St-Jean.

M. d’Aguilar.

M. Jouvent.

M. Hocquart.

M. de Malaret.

M. de Villeneuve.

M. Desazars.

M. Jamme.

M. l’abbé Jamme.

M. Pinaud.

M. Hocquart et M. d’Aguilar sont nommés commissaires pour aller vérifier et clore le registre du Concours.

M. Hocquart, Dispensateur de l’année 1810, ayant demandé des commissaires pour vérifier son compte, M. de Villeneuve et M. Jouvent ont été nommés.

Les Bureaux particuliers ont été composés de la manière suivante :

Premier bureau :

M. d’Escouloubre, président.

M. Hocquart.

M. de Malaret.

M. Dralet.

M. Jouvent.

M. Pinaud.

M. le Maire.

Absents et non assidus :

M. de Lalo.

M. Primat.

M. de Cambon.

M. Boileau.

Maîtres :

Mme d’Esparbès.

M. le Cardinal Maury.

Mme Verdier-Allut.

Second bureau :

M. Desazars, président.

M. Jamme.

M. de Lavedan.

M. l’abbé St-Jean.

M. de Lapeyrouse.

M. l’abbé Jamme.

Absents :

M. de Latresne.

M. d’Ayguesvives.

M. l’abbé de Rozières.

Maîtres :

M. Treneuil.

M. Pilhes.

M. Regnault de St-Jean-d’Angély.

Troisième bureau :

M. Desmousseaux, président.

M. Martel.

M. Poitevin.

M. de Villeneuve.

M. Carré.

M. d’Aguilar.

Absents :

M. de Malcor.

M. Gary.

M. Démeunier.

Maîtres :

M. de Fontanes.

M. l’abbé Sicard.

M. Poitevin Secrétaire perpétuel a fait un rapport sur les nouvelles réclamations que M. Millevoye lui a adressées et que M. Baour a appuyé auprès de M. l’abbé St-Jean, dans l’objet d’engager l’Académie à se relâcher de la rigueur de sa délibération du 1er juin 1810 et de lui faire délivrer la Violette d’argent adjugé à l’ode intitulée Les Jeux Floraux puisqu’on ne doute point qu’il ne soit véritablement auteur de cette ode, quoique le prix ait d’abord été réclamé par M. Jamard. Dans son rapport, M. Poitevin a exposé qu’en 1746 l’Académie avait également refusé de délivrer le prix de l’Ode réclamé d’abord par un M. Lacombe qui n’était qu’un prête-nom et ensuite par M. de la (Viselade ?) qui s’en était déclaré l’auteur et avait cherché à excuser ou à se faire pardonner cette simulation ; que sans recevoir ses excuses, l’Académie avait cru néanmoins devoir user d’indulgence en considération du mérite de M. de la (Viselade ?) et lui avait fait délivrer le prix. Il a rapproché les circonstances de ces deux affaires, croyant que le mérite de M. Millevoye sollicitait la même indulgence ; et il inclinait et concluait même à lui accorder le prix dans il s’agit.

Mais il a été observé : 1° - qu’aucune infraction faite aux règlements de doit tirer à conséquence, à moins de vouloir les abroger tout à fait. Car il ne serait plus possible de remettre en vigueur celui dont il s’agit ici dans le cas d’une troisième infraction, si pour la faire excuser on pouvait citer deux exemples d’indulgence au lieu d’un.

2° - que ce règlement qui fait partie de nos anciens statuts, a été renouvelé par l’Edit de 1773, preuve certaine que l’on en a reconnu l’importance et la nécessité d’en maintenir la rigueur.

3°) qu’en 177…l’exécution rigoureuse en fut maintenue par le refus d’un prix qu’un auteur avait réclamé sous le nom de sa fille, faiblesse plus excusable peut-être qu’aucun autre motif de supposition ; que l’Académie avait cependant été inexorable, quoique l’auteur qui avait déjà remporté deux autres Prix, fut privé par là du droit de demander des Lettres de Maître es Jeux Floraux.

En conséquence, la délibération du 1er juin 1810 qui, sans avoir égard à la réclamation de M. Millevoye, porte qu’on s’en tiendra à l’exécution rigoureuse des statuts, a été confirmée. À quoi il a été ajouté qu’on ferait part au public de cette délibération dans le prochain Recueil ou dans le programme du prochain Concours, sans cependant nommer, ni désigner personne.

M. Poitevin a présenté à l’Académie deux exemplaires que M. de Latresne lui a adressés de son Epître à M. de Chateaubriand. La séance ayant duré longtemps et l’heure de se retirer étant venue, la lecture de cette Epître a été renvoyée au premier jour.