M. Poitevin.
M. de Cambon.
M. d’Aguilar.
M. Dralet.
M. d’Ayguesvives.
M. de Malaret.
M. de Villeneuve.
M. Pinaud
M. de Cambon Modérateur a témoigné, au nom de l’Académie, à M. de Malaret, nouveau Maire de Toulouse, le plaisir qu’elle a de le voir dans une place à laquelle il était appelé par les vœux de tous ses concitoyens. Par cette magistrature, il nous appartient doublement. Ce n’est pas que ce second titre puisse rien ajouter à l’estime et à l’attachement qu’ont pour lui tous ses confrères, mais il doit résulter une satisfaction
M. de Malaret lui a répondu avec toute la sensibilité d’un mainteneur et d’un magistrat ami des Lettres, dans l’âme de qui se confondent tous les intérêts qui concourent au bien public et qui contribuent éminemment au lustre de la cité palladienne.
L'Académie des Jeux Floraux qui est son plus bel ornement et son plus ancien titre de gloire, trouvera toujours en lui les sentiments les plus favorables qui ne seront jamais que des actes de justice, en considérant tout ce que mérite une telle institution.
M. de Cambon a dit ensuite que M. le président d’Aldéguier et M. Serres lui avait donné connaissance de leurs remerciements et qu’il n’y a rien trouvé qui ne soit convenable. Il a lu ensuite les réponses qu’il doit faire aux deux récipiendaires.
Le jour de leur installation est fixé à vendredi prochain 23 août. La séance publique sera convoquée par billets qui l’indiqueront pour trois heures et demie. Elle sera annoncée par le Journal de la Haute-Garonne.
M. Poitevin a lu les éloges de MM. de Fieubet et de Tourreil.
M. d’Aguilar a lu une dissertation dont l’objet est de prouver que les troubadours de la langue limousine ou provençale sont plus anciens que les trouvères du Nord de la France.
M. Poitevin a lu une lettre de M. l’abbé de Rozières qui lui annonce que M. l’Archevêque et lui ayant obtenu une audience expresse de Son Excellence le Ministre de l’Intérieur, lui ont remis comme députés de l’Académie un exemplaire du Recueil de 1811 richement relié, avec prière d’en faire agréer l’hommage à Sa Majesté. Ils ont demandé en même temps au Ministre sa protection pour le Corps littéraire le plus ancien de l’Europe qui n’a jamais cessé de bien mériter des Lettres et du Gouvernement. La lettre de M. l’abbé de Rozières ajoute que les deux demandes ont été très bien accueillies.
M. le Secrétaire perpétuel a été prié d’écrire à M. l’abbé de Rozières pour le remercier et le prier de remercier aussi en son nom M. l’Archevêque de cette nouvelle marque de son zèle et de son attachement aux intérêts de l’Académie.