Transcription Transcription des fichiers de la notice - 158. Séance du 17 avril 1812 1812/04/17 chargé d'édition/chercheur Courant, Elsa (éditeur scientifique) Elsa Courant, CELFF ; EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1812/04/17 Fiche : Elsa Courant, CNRS – Sorbonne université ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Conditions de prêt à la Mairie de Toulouse de la Salle des Assemblées particulières de l'Académie Français Conditions de prêt à la Mairie de Toulouse de la Salle des Assemblées particulières de l'Académie

Du 17 avril 1812.

M. d’Aguilar.

M. Poitevin.

M. l’Archevêque.

M. Jamme.

M. Hocquart.

M. de Lapeyrouse.

M. de Rozières.

M. d’Ayguesvives.

M. Jouvent.

M. l’abbé St-Jean.

M. Carré.

M. de Cambon.

M. l’abbé Jamme.

M. Dantigny.

M. de Malaret.

M. d’Aldéguier.

M. Hocquart indique que, pour régler la distribution des soupes ordonnées par Sa Majesté l’Empereur, il avait été formé une commission dont il est membre comme administrateur des Hospices et qui est présidée par M. le Maire de Toulouse ; que devant s’assembler au Capitole et n’y trouvant aucun emplacement commode, il avait été chargé de prier l’Académie de vouloir bien prêter sa salle, pour les assemblées et le travail de cette commission et de lui permettre d’y placer une armoire ou un bureau pour y serrer ses registres et ses autres papiers ; que cette demande n’est relative qu’aux jours où cette salle est libre et de manière que l’Académie n’en reçoive ni incommodités, ni dérangement.

L'Académie ayant égard à l’objet intéressant dont cette commission va s’occuper et considérant que, en toute circonstance, lorsque des motifs soit de convenance, soit d’intérêt public, lui ont été présentés, elle a mis la salle de ses assemblées particulières à la disposition tant des Capitouls que de M. le Maire de Toulouse, a délibéré d’accueillir la demande formée par M. Hocquart au nom de ladite commission qui l’a député pour cela.

En conséquence, M. le Secrétaire perpétuel est prié de donner ordre au Bedeau de l’Académie d’ouvrir la salle de ses assemblées à la commission dont il s’agit toutes les fois qu’elle voudra s’y assembler, en la prévenant des jours où l’Académie y doit tenir ses propres assemblées, soit avant, soit après midi. Le Bedeau laissera placer dans la salle une armoire ou un bureau pour les papiers de la commission. La porte du cabinet où sont les archives de l’Académie restera fermée.

2°- M. d’Ayguesvives, M. Carré et M. d’Aguilar nommé dans la dernière séance pour proposer des sujets de prose, ont été entendus et tous les trois ont été d’avis de redonner le même sujet que l’année dernière : l’Eloge de Blaise Pascal. La chose mise en délibération et la demande ayant été faite à tous les délibérants s’ils n’ont pas quelqu’autre sujet à proposer, toutes les voix se sont réunies pour que l’Académie donne de nouveau pour sujet du discours l’Eloge de Pascal, avec permission aux auteurs qui ont présenté cet éloge au concours actuel de retirer leurs ouvrages

3°- M. le Secrétaire perpétuel a lu son rapport sur le Concours. L'Académie, après l’avoir entendu, a délibéré qu’il serait imprimé dans le Recueil. M. Poitevin a rappelé à l’Académie qu’elle lui avait permis ne pas faire imprimer ces sortes de rapports, attendu que par leur nature ils doivent tous se ressembler un peu, sans qu’il soit possible d’en varier assez la forme et le ton pour en rendre la lecture intéressante. Tandis qu’en se bornant à les réciter dans une assemblée publique, on peut avec le prestige d’un bel organe et des autres accessoires du débit, exciter et soutenir l’attention du public qui d’une année à l’autre, oublie ce qu’il avait entendu auparavant.

L'Académie, prenant en considération les observations de M. Poitevin, a déclaré qu’elle n’entendait pas imposer à son Secrétaire perpétuel la charge de faire imprimer tous les ans son rapport ; que celui dont elle vient d’entendre la lecture avait un intérêt particulier qui portait l’Académie à le faire insérer dans son Recueil et que cette délibération ne tirerait pas à conséquence pour les rapports à faire sur les Concours à venir. M. Poitevin a répondu que son respect pour l’Académie devant l’emporter sur les intérêts de son amour-propre, il allait remettre son rapport aux censeurs, commissaires principaux d’impression.

4°- M. d’Aguilar a lu une fable en vers intitulé Les deux arbres fruitiers.

5°- M. Poitevin a annoncé qu’il avait reçu cent jetons et qu’ainsi on pourra en commencer la distribution le premier vendredi après la Fête des Fleurs, conformément à la délibération du 17 janvier dernier. L'Académie a remercié M. le Secrétaire perpétuel de cette nouvelle preuve de son zèle et de son activité.–. [Signature] Jamme.