M. l’Abbé St-Jean [Signature] St-Jean
M. d’Aguilar [Signature] D’Aguilar
M. Dantigny [Signature] Dantigny
M. L’Abbé Jamme [Signature] Jamme
M. A. de Cambon [Signature] Alex. de Cambon
M. d’Ayguesvives [Signature] D’Ayguesvives
M. d’Aldéguier [Signature] Le Pt d’Aldéguier
M. Serres Colombars [Signature] S. Colombars
Monsieur de Cambon, appelé à occuper la séance de ce jour, a entretenu l’Académie de l’importance de la langue et des soins que les écrivains doivent apporter à la correction de leur style d’après le principe énoncé par Boileau :
Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.
Il a été conduit par son sujet à tout dans le discours. Ces doutes ont amené une discussion grammaticale qui n’a pas été sans intérêt pour l’Académie puisqu’elle regarde comme un de ses premiers devoirs l’étude des principes et l’observation des nouveautés introduites par l’usage, seul arbitre souverain du langage.