Séance du vendredi 27 Juillet 1827
Présents : MM.
d’Aguilar
St-Jean
Pujol
Desazars
Tajan
Cabantous
de Malaret
Carney
M. d’Aguilar, l’un des Censeurs, occupe le fauteuil.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Secrétaire perpétuel donne lecture d’une lettre de Monsieur le Chancelier dont la teneur suit.
« Paris 23 Juillet 1827.
Monsieur le Baron.
J’ai trouvé chez moi en arrivant des Eaux le paquet que vous m’aviez fait l’honneur de m’adresser et mon premier soin a été de remplir auprès du Roi et de Madame la Dauphine l’honorable mission dont votre docte Académie m’avait chargé. J’ai eu l’honneur de présenter moi-même à sa Majesté et à Son Altesse Royale l’exemplaire du Recueil de vos actes qui leur était destiné. Cet hommage a été reçu avec une bienveillance marquée. Madame la Dauphine s’est parfaitement rappelée l’époque ordinaire de vos séances publiques et m’a demandé pourquoi l’envoi du Recueil était cette année si tardif. Je lui ai expliqué la cause du retard ; mais la question même de la princesse vous prouve, Monsieur, l’importance qu’elle attache et le souvenir qu’elle conserve, aux travaux d’une société savante dont elle aime à se rappeler la fête littéraire.
Agréez Monsieur le Baron, avec mes remerciements bien sincères du bel exemplaire dont l’Académie m’a gratifié, l’assurance de ma haute considération.
Le chancelier de France - Signé D’Ambray ».
L’ordre du travail appelle MM. Hocquart et de Montbel ; ils sont absents.
M. d’Aguilar lit un nouveau supplément aux réflexions qu’il avait faites dans la séance du 22 Juin. Ces réflexions ont pour objet de comparer le génie des sciences mathématiques et celui de la poésie.
La séance est levée – [signature] Carney