Séance du vendredi 18 Juillet 1828.
Présents : MM.
Pujol, Modérateur
Desazars
Ruffat
Larrouy
Tajan
de Malaret
Cabantous
Carney.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
L’ordre du jour appelle MM. Pech et d’Hargenvilliers, tous les deux sont absents.
M. le Secrétaire perpétuel donne lecture d’une lettre de M. le Chancelier de France dont la teneur suit :
« Palais du petit Luxembourg, le 15 Juillet 1828
Monsieur le Baron,
J’ai rempli avec empressement les vues de votre illustre Académie en remettant directement au Roi l’exemplaire qu’elle lui destinait du Recueil annuel de ses actes. Sa Majesté l’a reçu avec sa bienveillance accoutumée, et a daigné me charger d’exprimer à l’Académie toute sa satisfaction du zèle éclairé avec lequel cette société savante justifie chaque jour davantage la protection qu’elle accorde à ses doctes travaux.
Madame la Dauphine n’a pas accueilli avec moins de bonté l’hommage que vous m’aviez chargé de lui offrir et s’est rappelée avec plaisir celui qu’elle a eu d’assister elle-même à une de vos séances. J’ai parcouru moi-même, Monsieur le Baron, avec un grand intérêt le recueil intéressant dont vous avez daigné me gratifier. J’ai lu surtout le beau rapport qui le termine et je n’ai pu qu’applaudir aux saines doctrines comme aux sages préceptes qu’il contient.
Soyez assez bon, Monsieur le Baron, pour être auprès de vos collègues l’interprète de ma reconnaissance et partagez avec eux l’homme de ma haute considération.
Le chancelier de France
Dambray signé. »
M. le Secrétaire perpétuel donne également lecture d’une lettre de M. Le Ministre de l’Intérieur, du secrétaire général du même ministère, de M. le Vicomte de Chateaubriand,
Sur la proposition d’un membre, l’Académie décide qu’elle s’occupera dans la prochaine séance de la nomination de l’orateur qui devra haranguer la Duchesse de Berry lors de son passage à Toulouse.
L’Académie décide aussi que les membres qui ont des pièces insérées dans le Recueil, recevront un second exemplaire du Recueil.
La séance est levée – [signature] H. Pech.