Présents : MM.
l’abbé Jamme, Modérateur
de La Martinière
de Puybusque
de Panat
Tajan
Ruffat
Mazoïer
de Lavergne
Sauvage
Gatien-Arnoult
de Limairac
Dugabé
Ducos
de Malaret
Decampe
M. l’abbé Jamme, Modérateur, occupe le fauteuil.
Les procès-verbaux de la séance ordinaire du 25 avril dernier et des séances publiques des 2 et 3 mai sont lus et leur rédaction est adoptée.
Un des Mainteneurs propose à l’Académie la question suivante :
Un auteur qui a présenté à l’Académie un ouvrage qui n’a pas obtenu de succès, peut-il être admis à présenter de nouveau cet ouvrage dans les concours subséquents ? L'Académie, après en avoir délibéré, est d’avis de maintenir la disposition insérée dans son prospectus à l’effet d’interdire aux auteurs la faculté de soumettre de nouveau à son jugement un ouvrage sur lequel elle a déjà prononcé. Elle se réserve seulement le droit de décider si cet ouvrage serait identiquement le même, ou si les changements qu’il aurait subis seraient de nature à le soustraire à l’exclusion prononcée, ne prétendant nullement, dans ce dernier cas, s’interdire la faculté de récompenser un ouvrage de mérite.
M. de La Martinière lit à l’Académie une ballade, imitée de l’anglais, intitulée Nous somme sept.
M. de Lavergne lit une ballade intitulée La fille de l’orfèvre.
La séance est levée – [signature] L. A. Decampe