Présents : MM.
l’abbé Jamme, Modérateur
de Latresne
Ducos
Tajan
Mazoïer
Pech
de La Martinière
Sauvage
Dralet
Caubet
de Lavergne
Gatien-Arnoult
Pinaud
de Limairac
de Panat
Decampe
M. l’abbé Jamme, Modérateur, occupe le fauteuil.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le Secrétaire Perpétuel met sous les yeux de l’Académie des lettres qui lui ont été adressées par divers hauts personnages pour accuser réception du Recueil de l’année.
MM. Ducos et Tajan nommés commissaires pour examiner les comptes de M. le Dispensateur sortant font leur rapport à ce sujet. L'Académie, après avoir entendu ce rapport, approuve les comptes de son dernier Dispensateur.
M. l’abbé Jamme, appelé par l’ordre du travail à occuper la séance, a cédé son tour de lecture à M. de Limairac. Ce dernier Mainteneur lit à l’Académie une Epître en vers adressée à M. l’abbé Jamme, son confrère, sur l’Antiquité.
M. de Lavergne fait son rapport à l’Académie sur les poésies languedociennes de Jasmin dont elle a reçu l’hommage et l’invite à délibérer sur la proposition par lui faite dans la précédente séance et mentionnée dans les derniers billets de convocation. La distinction particulière sollicitée par M. de Lavergne en faveurs des talent du poète agenais serait de l’admettre à faire lecture de quelqu’une de es poésies languedociennes dans une Séance publique de l’Académie, telle que celle du 3 mai, après toutefois que les vers destinés à être lus auraient été communiqués à l’Académie. L'Académie, après délibération, rejette la proposition de M. de Lavergne et engage M. le Secrétaire Perpétuel à remercier M. Jasmin pour l’envoi de ses ouvrages.
M. le Secrétaire Perpétuel communique à l’Académie la demande de la femme Fontan, veuve du dernier Bedeau de l’Académie, à l’effet d’obtenir un secours annuel. L’Académie accorde à la veuve Fontan un secours
Délibérant ensuite sur le traitement du nouveau Bedeau, elle fixe ce traitement à cent cinquante francs par an.
M. le Secrétaire Perpétuel annonce que la Résumption des travaux sera communiquée à l’Académie dans la séance du 28 janvier et la Semonce dans celle du 29.
La séance est levée – [signature] L. A. Decampe