Séance Publique du 3 mai 1838

Présents : MM.

Decampe, Modérateur

le Préfet

de Malaret

de La Martinière

de Limairac

Ducos

Caubet

Pech

Du Mège

d’Hargenvillier

l’abbé Jamme

Dutour, M. ès J. F.

de Voisins

Sauvage

de Panat

de Lavergne

A deux heures, l’Académie, précédée de son Bedeau portant le registre vert à fermoir d’argent, prend séance dans la Galerie des Illustres où s’était réunie une nombreuse et brillante assemblée.

M. de Lavergne, Secrétaire des Assemblées, donne lecture de l’Eloge de Clémence Isaure.

MM. Pech, Ducos, Caubet, Du Mège et Dutour, commissaires de l’Académie, partent pour aller chercher les Fleurs à l’église de La Daurade.

En leur absence, M. de Panat, Secrétaire perpétuel, lit le rapport sur le Concours de 1838.

Les commissaires de l’Académie étant de retour, M. le Secrétaire perpétuel annonce que M. Gaston Cabanis, avocat à Toulouse, a obtenu une Violette réservée pour l’Eloge de St-Bernard. M. Cabanis vient recevoir lui-même son prix des mains de M. le Modérateur et lit des fragments de son discours.

M. le Secrétaire perpétuel annonce que M. Gérard, avocat à Bordeaux, est l’auteur du Discours en prose qui a obtenu une autre Violette réservée. Personne ne se présentant pour retirer le prix de M. Gérard et lire son ouvrage, un extrait du discours est lu par M. de Malaret.

M. de La Martinière donne lecture de l’ode Le Suicide, par M. Masselin, de Paris, qui a obtenu une Amaranthe réservée.

M. Ducos donne lecture de La jeune mère, hymne à la Vierge, qui a remporté le prix, par M. l’abbé Dubreuil.

M. le Secrétaire général annonce que l’Académie propose pour sujet de Discours en prose pour l’année prochaine : « Démontrer que, dans les sujets tirés de l’Histoire nationale, la licence qui a altéré et dégradé le caractère des personnages historiques est non seulement une violation des règles du goût, mais encore une atteinte portée à la morale ».

La séance est levée – [signature] Lavergne.