Séance extraordinaire du 17 avril 1841
Présents : MM.
Sauvage
de Villeneuve
Gatien-Arnoult
de Limairac
de Voisins-Lavernière
Tajan
de Castelbajac
Ducos
En l’absence du Modérateur et du Sous-Modérateur, M. Sauvage, Censeur, occupe le fauteuil.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
Il est fait lecture d’une lettre adressée par M. Bounaure, bijoutier, à M. le Secrétaire perpétuel, par laquelle il demande à l’Académie une indemnité de cinq cents francs pour lui tenir lieu de bénéfice que lui aurait procuré la fabrication des Fleurs qu’il prétend lui avoir été commandées par M. le Dispensateur. Après avoir entendu le rapport de M. Tajan, son Dispensateur, qui rétablit les faits, l’Académie déclare n’y avoir lieu à accorder aucune indemnité. Elle charge de plus fort M. le Dispensateur de régler tout ce qui est relatif à la fabrication des Fleurs et à l‘ouverture d’un concours pour obtenir les conditions les plus avantageuses.
L’ordre du jour appelle l’examen du sujet à proposer pour le Prix d’Eloquence du Concours de 1842. Plusieurs propositions sont faites par divers membres. L’Académie adopte l’Eloge de Bossuet.
La réception de MM. Moquin-Tandon et de Barbot est ajournée au commencement du mois de juin.
La séance est levée – [signature] F. Ducos.