III.
Devant un huis mignarder une lyre, Être au hasard de se faire étriller, Et bien souvent jusques aux os se mouiller, Craindre, espérer, pleurer quand il faut rire. Vivre et mourir en soulas et martyre, Être béant lorsqu’il convient parler, Toujours penser et toujous peindre en l’air, Laisser le bien, pour le malheur élire. Souffrir l’orgueil d’un visage inhumain, Perdre ses pas et sa jeunesse en vain Sans acquérir un seul fragment de joie, Veiller la nuit et tout le jour courir, Bref, pour tout bien rien que mal n’encourir, Sont les plaisirs que l’amour nous octroie.