VI.
Ô que j’ai d’aise, ô que j’ai de plaisir Quand de ses bras ne m’étant plus fuyarde : Mais de plein gré d’une grâce mignarde, Mignardement elle me vient saisir. Lors tout joyeux je me pais à loisir D’un sucre doux, quand gai me darde Deçà, delà, sa langue frétillarde Me baisottant d’un amoureux désir. Or’ ell’ me frappe, or’ elle m’amadoue, Or’ follastrant elle me pince la joue, Suavement de ses doigts emperlés. Je crois, ô Dieux, que célébrez la fête Là-haut ensemble, et nous jetez le reste De vos nectars dont vous êtes souillés.