Elle s’installa sous un manguier isolé, à quelques pas du champ de cannes, et disposa sur un lit de feuilles sèches, au pied de l’arbre, un ouvrage de tapisserie ; cela, c’était pour le moment d’ennui qu’elle redoutait, dans sa fugue. Mais l’air était frais, avec des fortes bouffées venues du bouquet voisin des plantes vénéneuses.
Danielle avait souvent regretté de ne pouvoir respirer à même une gerbe de ces belles fleurs aux tons délicieux de pierreries.