La nuit était magnifique. Il tombait des hauteurs du ciel une lueur pénétrante, venue de la profusion d’étoiles qui s’y berçaient. La voie lactée semblait dans l’immobile et incertain dessin de ses rives, comme une rivière de feu. Par instants la parabole lumineuse d’un bolide tombait perpendiculairement la ligne tourmentée et sinueuse des monts, comme si la nue mitraillait leur audace d’une pluie d’or ! Et cela se suivait de seconde en seconde, sans interruption.
Jean Louis se sentait tout allégé dans l’air du soir.