Le groupe atteignit la grotte et en franchit l’entrée.
Des lianes avaient poussé aux interstices de la pierre et leurs vigoureux filaments tombaient comme de vertes stalactites. De rares fleurs parsemaient sous les pieds le tapis de mousse, avec cette caractéristique pâleur des corolles que le soleil ne visite pas. […]
L’air y était d’une extrême douceur et une résonnance faible, comme celle qui chante aux rondeurs des coquilles marines, emplissait les anfractuosités de l’agreste logis. Sous un souffle venu du dehors, les lianes s’agitaient, d’un mouvement lent de pendule.