On arriva bientôt au fond de la vallée et on alla tourner, sur la droite, une pointe formée par le prolongement d’une haute colline qui coupe en deux parties la petite plaine qui s’y étend au pied des montagnes. Dès qu’on eut tourné cette pointe, on aperçut, à travers les branches d’une touffe de pins, sur un plateau, les murs blancs d’une maison. C’était la maison de Werner. Quand on eut dépassé le bouquet de pins, on se trouva en face du châlet, dont les portes peintes en vert se détachaient gaiment sur le blanc des murs, abrités par la large bordure du toit, plafonnée en bois jaune et dentelée. Quelques minutes après, on entrait dans un jardin planté d’herbes potagères et de fleurs, qui faisait le tour de la maison.