Il prit la route du lac. Il resta quelques instants debout devant le spectacle de ces montagnes, de ces barques, de ces rivages, de cette nappe d’eau bleue, qui lui parlaient d’Emma et de ses amours ; et il sentit s’ébranler dans son cœur cette idée de partir qu’il allait mettre à exécution ; mais quand, tournant la tête, il voyait le château, le souvenir de la soirée du bal et celui du jeune châtelain qu’il avait vu monter fièrement la côte avec sa femme, lui revenaient à la tête et lui disaient de partir.