Deux alouettes, habitantes de l’endroit, rentrant chez elles, vinrent remuer le feuillage en pénétrant dans la voûte ; elles se posèrent sur une branche flexible, qui les balança, et chantèrent leur chanson d’amour en se becquetant, souhaitant ainsi la bienvenue aux deux hôtes qu’ils rencontraient dans leur demeure. Une lueur de soleil égarée dans le bois, se glissant peu à peu parmi les feuilles, vint à son tour remplir de son or et de sa poésie cet asile champêtre de l’amour et du bonheur. Les paroles entrecoupées des deux amants se mêlaient aux accords sans rhythme [sic] des deux oiseaux, et l’éclair de leurs yeux répondait à la lumière du rayon.