Judith, assise sur la selle de son libérateur, écoutait la conversation avec effroi ; elle avait de temps à autre des saisissements ; puis, regardant autour d’elle, voyant la nature l’entourer, voyant le ciel bleu sur sa tête, sentant les gouttes de rosée tomber sur son front des branches qu’on remuait en passant, elle souriait à la liberté et se retournait instinctivement pour regarder celui qui l’avait sauvée ; ces regards faisaient tressaillir Ulrich.