Ulrich crut avoir déjà vu cette belle jeune fille, mais il ne pouvait rassembler aucuns souvenirs à cet égard.
Il fixa sur elle un regard si pénétrant qu’elle se troubla et reprit son chemin en rougissant. Elle cueillait des petites fleurs sauvages sur la haie vive ; elle arriva vers un acacia, planté dans l’intérieur de la propriété, qui étendait sur la route par-dessus l’enclos une branche couverte de ses fleurs blanches ; elle fit des efforts pour atteindre cette branche en essayant de mettre le pied sur un renflement d’un tronc d’arbre faisant partie de la haie ; elle ne pouvait y parvenir ; elle n’était pas assez grande ; Ulrich s’approcha, courba la branche d’acacia, détacha la guirlande de fleurs et la lui offrit.