Il ne s’émut pas davantage à la descente de ces montagnes perdues dans le ciel, à la vue de cette vallée de Lungern, qui fait l’effet de la demeure des fées. Nulle part dans le monde, pas même sous le ciel de l’Inde ou des Antilles aux formes calédoniennes, la nature ne déploie un enchantement de contours, de végétations, de couleurs, de majestés alpestres mêlées aux grâces rustiques, de clameurs pénétrantes traversant le silence auguste des solitudes, semblable à celui qui saisit le voyageur au tournant du dernier coude du bas de Brünig.