Insensiblement le vent avait fraîchi. Il était devenu aigre, froid, effeuillait la masse des sabliers qui semblaient, eux, assister, stoïques et calmes, à leur dépouillement. Le vent était devenu si froid que Lambert qui traversait prestement la Grand’Rue, la main dans la petite main de sa fille, s’arrêta une seconde de marcher et demanda à Lucienne, la voix tremblante d’anxiété et de sollicitude :
- Tu dois avoir froid, Luce ?