Les deux cavaliers [Albert et Léon] étaient partis avant l’aube, ils avaient passé par un sentier tortueux, gravi une petite colline assez élevée vers le sommet. Arrivés sur les hauteurs, ils tirent [sic] glissés par les fortes senteurs d’une abondante végétation. Des jardins plantés de bananiers touffus, de cocotiers, de maïs, de cannes à sucre, présentent sous les premiers rayons du soleil une verdure éclatante. Des ruisseaux s’entrecroisant dans tous les sens, charrient, sans bruit, sans murmure, une eau limpide et moirée laissant voir les petits cailloux polis et lisses qui dorment béatement au fond.