D’énormes troncs qu’étreignent les serres maudites de figuiers cannibales vous y rappellent les minutes tragiques du sacrificateur de Neptune[,] enlacé, lui et ses fils[,] dans les « orbes immenses » des deux dragons de Ténédos. Des branches, renversées dans le courant, conservent encore leur verdure[,] l’éclat de leurs feuilles et continuent de bourgeonner malgré leur chute.
Il n’y a plus de rou[t]e, on marche sous l’ombre épaisse des arbres éternellement jeunes[,] et les sabots des chevaux font clapoter l’eau des ruisseaux où l’on voit flotter les racines échevelées des arbustes.