Sous le ciel clair, des compagnies de perdreaux filaient à tire-d’aile des buissons épineux aux boulingrins perdus comme des îlots de verdure au milieu des terres labourées ; des ortolans froufroutaient amoureusement ou s’abattaient en bandes sur les touffes de graminées ou de cypéracées, ces parias du règne végétal, pour en picorer goulument les graines ; des moineaux, avec des bruits d’ailes très doux et des piaillements joyeux, se poursuivaient des frondaisons blondissantes aux jaunissantes ramures.
Comme à regret, la femme de chambre détacha sa vue de ces magnifiques paysages et de tous ces vivants tableaux.