Le soleil ne pénétrait à travers les branches basses du peuplier que par des coulées de rayons. L’arbre était énorme de tronc. Des herbes, des mousses, croissant à sa racine, ainsi que les fougères, y faisaient un tapis de verdure. Tévéon assit Mimose et prit place à côté d’elle. Pas un bruit. Ils étaient bien seuls et le ciel bleu leur souriait. L’oxygène qui circulait à flots dans l’air, comme rajeuni par le printemps, faisait courir un frisson d’amour dans le brin de l’herbe, dans le bouton de fleur, dans leurs nerfs.