À la nuit tombante et à la marée montante, elle retournait voir la mer manger la plage, tandis que la lune, jetant des lueurs fantastiques sur les bateaux à l’ancre, sur les canots attachés par des cordages à des pieux fixés dans l’eau, léchait de ses clartés les gazons humides de rosée et les baraques des calfats où des yoles et les petites barques tirées à sec attendaient d’être goudronnées pour pouvoir reprendre la mer.