En quittant Paris, elle était venue mourir au monde sur cette plage bretonne. Les plantes des pays chauds, la végétation luxuriante qui l’entouraient, l’avaient réconciliée avec la vie. Nulle part plus qu’aux environs de Concarneau la terre n’est maternelle […] Par les landes et les grèves, elle avait repris, ses longues promenades ; à l’ombre des chênes ses rêveries éternisées. Elle était redevenue sanguine sous l’influence de l’air sursaturé d’iode, de brôme et de chlorures alcalins qu’on respire sur ces côtes où le Gulf-Stream vient lécher le continent européen et l’exciter de ses ardeurs.