Août vint, rougissant les bruyères, dorant les
À travers les rafales du vent et les grondements du tonnerre, dans la nuit noire dont les ténèbres se faisaient de plus en plus opaques, elle crut entendre un bruit tout proche et un soupir poussé par une poitrine humaine. En un clin d’œil, elle fut à la fenêtre. Projetant au dehors la lumière de la bougie, elle vit quelqu’un qui se dissimulait derrière un arbre et qui, des deux mains, se masquait la figure avec les pans d’un caban dont les boutons n’étaient pas d’uniforme.