Ils [Henri et Lucienne] se promènent lentement par le cailloutis de l’allée, l’un contre l’autre, elle doucement appuyée à son épaule et lui, tout heureux de la sentir si proche de son étreinte. Quelquefois ils s’arrêtent devant le parterre qui s’alourdit et se fane aux derniers rayons du soleil, malgré le remuement de vie, et la musique fraîchissante qu’y jette une brise douce, tendre et qui semble venir de loin, de très loin, des hauteurs sereines de
Ils sont tout au bout de l’allée, proche de la barrière, s’éloignant, peu à peu, dans leur promenade, de leur coquette petite maison qu’enlierre le frissonnement vert d’une