Les prêtres, maintenant qu’ils ont enlevé le mort aux maçons, se dépêchent dans la hâte d’une besogne fastidieuse et monotone. La plupart ont infiniment peur, pour leur tempérament d’Européen non acclimaté, du soleil de midi : ils n’ont pas, comme actuellement, supprimé l’usage d’accompagner les corps au cimetière. Et c’est à pied que le trajet se fait. Aussi la voix nasillarde des chantres, les réponses trainardes des enfants de chœur, le creux inquiet de l’officiant se mêlent confusément au bourdon exténué de l’orgue. C’est une petite lutte comique entre le décorum rituel et la crainte des coups de soleil…